Lâcher Prise

Lâcher Prise

→ Bien des maux trouvent leur origine dans l'obstination à "tenir quoiqu'il en coûte"...

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Le LÂCHER PRISE ne consiste pas à rester stoïque ou zen face aux événements, il suppose d’accepter ses propres limites et de clairement définir ce sur quoi il est possible d’agir.

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 Le lâcher prise est d'abord une ressource à mettre en œuvre. 

L’individu évolue dans un environnement dans lequel il ne maîtrise ni le temps, ni les événements.

Or, il est primordial d'accepter que nous ne pouvons pas agir directement sur ce que nous ne pouvons pas maîtriser. Tant que nous cherchons à contrôler ce qui ne dépend pas de notre pouvoir, nous nous exposons à la frustration, l’échec, la colère, la peur…

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 Lâcher prise signifie renoncer à vouloir contrôler ce qui n’est pas contrôlable. 

Que cela nous concerne personnellement (les émotions, les pensées, les sensations physiques, la maladie, la mort…) ou pas (le temps, les autres, le monde…).

Polariser son énergie et son attention sur ce qui dépend d’autre chose que soi est contre-productif. Cela revient à refuser la vie avec ses aléas, ses imprévus, ses impondérables…

Nous sommes tous en capacité de faire face à ce qui survient dans notre propre vie. Et cela ne consiste certainement pas à résister aux événements. La résistance n’a d’utilité que lorsque la survie est en jeu. En dehors de ce cadre, elle est un leurre : elle se transforme alors en lutte et vient nourrir autre chose…

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 La voie vers le lâcher prise passe par l’adaptation

C'est-à-dire, accueillir (constater) ce qui survient dans sa vie, accepter ce qui est de son fait et ce qui ne l’est pas, comprendre (si nécessaire) et agir en conséquence. 

La faculté d’adaptation est d’abord une réalité biologique, que nous pouvons perturber par une hygiène de vie inadaptée (alimentation, sédentarité, consommation de produits délétères…) mais aussi une ressource psychique, que des croyances telles que le sentiment d’infériorité, le manque de confiance en soi, ou le dénigrement, viennent saborder. 

Il n’est pas nécessaire d’être beau, intelligent, diplômé ou riche pour pouvoir s’adapter. Il suffit de comprendre qui on est avec ses souffrances, ses doutes, ses difficultés. Et de commencer à se regarder soi, s’apprivoiser, se respecter.

Le lâcher prise trouve sa source dans une relation à soi bienveillante et ouverte à l’évolution. 

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Références & liens : 

Laurent Mesmacque, kinésiologue Côte Basque, kinésiologie